Soirée signature du vendredi 30 août au Château de MenthonThéâtre & Concert
Les soirées signatures sont les soirées phares du Toujours festival. Dans la cadre millénaire du Château de Menthon, venez profiter du coucher de soleil et d'un concert dans les jardins en début de soirée. Puis direction la grande esplanade pour découvrir l'un des spectacles majeurs programmés pour cette 6e édition.
Ouverture des portes : 18h30
Début du concert : 19h
Début de la représentation théâtrale : 21h
Une offre de restauration locale et estivale vous sera proposée sur site.
Château de Menthon
BALLADURconcert
Venir voir Balladur c'est s'enivrer d'une musique pop qui parle aux deux hémisphères de votre cerveau, celui des émotion et celui du mouvement. L'univers du duo Lyonnais c'est d'abord un son résolument New Wave 80s (boite à rythme, guitare et synthé), sans caricature. Cette musicalité vient porter des textes dans la veine des meilleurs paroliers français, où la beau et l'absurde se confondent avec joie.
Depuis 2015 Balladur trace son sillon sur la scène française, porté par le succès de leur dernier album "Pourquoi certains arbres sont si grands ?"
On le confesse, c'est un groupe chouchou, et on est impatient de vous les présenter.
Hugues Jourdain : NomThéâtre
NOM
D’après le roman de Constance Debré publié aux Éditions Flammarion
Adaptation et mise en scène : Hugues Jourdain
Avec : Victoria Quesnel
Lumière : Coralie Pacreau
Son : Hypolyte Leblanc
Musique : Samuel Hecker
Administration de production : le petit bureau le petit bureau Virginie Hammel
Production : Compagnie Je t’embrasse bien
Coproduction : Maison du Théâtre d’Amiens
Avec l’aide à la diffusion de la Ville de Paris
Avec le soutien du Channel – Scène nationale, Malakoff – Scène nationale, Théâtre Ouvert - CNDC
Compagnie en résidence à la Maison du Théâtre d’Amiens Métropole
Texte publié aux Éditions Flammarion
Durée : 1h15
Château de Menthon-Saint-Bernard
RÉSUMÉ
Troisième roman de Constance Debré, Nom poursuit le travail d’écriture d’autofiction enclenché avec ses deux premiers livres. Elle passe ses journées à nager et écrire.
Elle pose sa pensée : celle de refuser l’héritage, refuser l’enfance, refuser l’injonction d’aimer sa famille, refuser même l’idée de propriété. Mais à quel point peut-on vivre libre ? Et à quel prix ? Dans Nom, elle accompagne son père dans une mort lente et inévitable. Elle observe, explore et questionne cette mort, en écho peut-être à sa propre révolution, à sa propre résurrection, à sa propre renaissance via l’écriture. Elle renie, récuse, refuse. Nom c’est aussi et forcément « Non ». Un « non » qui claque à la figure de chacun. Peut-on vivre et aimer plus librement, aimer sans mentir, aux autres ou à soi-même ?
PARTI PRIS
Quand j’ai lu Nom de Constance Debré j’ai été foudroyé. Ce livre comme un cri, ce pamphlet nerveux et musclé est ici adapté par Hugues Jourdain dans une mise en scène acérée et simple (et dieu sait qu’il est facile de faire compliqué).
Le texte y est cristallin, l’actrice, Victoria Quesnel qui oeuvre régulièrement pour Julien Gosselin dépasse la rampe - et de loin - elle est incroyablement puissante et porte une rage qui fait du bien à voir. Un spectacle qui fait du bien là ou ça fait mal.
TÉLÉRAMA
Et la magie opère. Dès le début, la comédienne harponne le public de son regard intense. Elle fascine tout autant lorsqu’elle égrène les résolutions et les émotions d’une femme qui décide, passée la quarantaine, de tout envoyer balader au profit d’une vie libre, en quête d’autres façons d’aimer : ses attaches familiales (l’autrice est la petite-fille de Michel Debré, Premier ministre de De Gaulle), son milieu bourgeois, son métier d’avocate. Tout en accompagnant son père vers la mort.
Passant de la rage à la sidération, l’actrice assume les soubresauts de ce parcours, comme aussi parfois l’ironie glaçante de l’écriture. Elle est magnifique.
MÉDIAPART
L'actrice Victoria Quesnel comme toute actrice porte en elle les traces de ses rôles, de même le spectateur se souvient de l'avoir vue, dans les spectacles de Julien Gosselin et singulièrement le dernier, Passé d'après Léonid Andreev, où Victoria Quesnel nous emportait dans les tournoiements et les tourments de son personnage, dans sa façon de cherche l'air avec sa bouche, dans son art de faire de l'égarement un chemin.
(...) Je me souviens d'une des phrases de Nom: « Je vis toujours seule même quand je vis avec quelqu'un ».Victoria Quesnel est seule sur la scène. C'est dans cette étrange équilibre entre la mort et l'amour, la solitude et l'attrait de l'autre que l'actrice ancre intensément sa façon de dire et de bouger. Elle peut tout.