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2024 Été
billetterie

Soirée signature du jeudi 29 août au Château de MenthonThéâtre & Concert

Ma place pour cet évènement

Les soirées signatures sont les soirées phares du Toujours festival. Dans la cadre millénaire du Château de Menthon, venez profiter du coucher de soleil et d'un concert dans les jardins en début de soirée. Puis direction la grande esplanade pour découvrir l'un des spectacles majeurs programmés pour cette 6e édition.

Ouverture des portes : 18h30

Début du concert : 19h

Début de la représentation théâtrale : 21h

Une offre de restauration locale et estivale vous sera proposée sur site.

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Château de Menthon

ROSHÂNIconcert

Roshâni ("lumière" en farsi) opère une fusion entre le groove des rythmes disco et afro-beat, la sensualité des musiques traditionnelles perses et les accents psychédéliques des synthétiseurs.


Avec des textes en espagnol, farsi et anglais, les créations de Roshâni dessinent un univers sonore inédit où la voix inimitable de Roxane s'allie à la force des arrangements d'Inès (synthétiseurs, boites à rythmes et basse) pour amener le public à danser, à coup sûr.

Le jeune duo helvète a convaincu son public et enchaine les dates partout en France. C'est un plaisir de les accueillir au Toujours Festival !

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Chateau de Menthon-Saint-Bernard

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Hugues Jourdain : NomThéâtre

NOM

D’après le roman de Constance Debré publié aux Éditions Flammarion

Adaptation et mise en scène : Hugues Jourdain

Avec : Victoria Quesnel

Lumière : Coralie Pacreau

Son : Hypolyte Leblanc

Musique : Samuel Hecker

Administration de production : le petit bureau le petit bureau Virginie Hammel

Production : Compagnie Je t’embrasse bien

Coproduction : Maison du Théâtre d’Amiens

Avec l’aide à la diffusion de la Ville de Paris

Avec le soutien du Channel – Scène nationale, Malakoff – Scène nationale, Théâtre Ouvert - CNDC

Compagnie en résidence à la Maison du Théâtre d’Amiens Métropole

Texte publié aux Éditions Flammarion

Durée : 1h15

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Château de Menthon-Saint-Bernard

RÉSUMÉ

Troisième roman de Constance Debré, Nom poursuit le travail d’écriture d’autofiction enclenché avec ses deux premiers livres. Elle passe ses journées à nager et écrire.

Elle pose sa pensée : celle de refuser l’héritage, refuser l’enfance, refuser l’injonction d’aimer sa famille, refuser même l’idée de propriété. Mais à quel point peut-on vivre libre ? Et à quel prix ? Dans Nom, elle accompagne son père dans une mort lente et inévitable. Elle observe, explore et questionne cette mort, en écho peut-être à sa propre révolution, à sa propre résurrection, à sa propre renaissance via l’écriture. Elle renie, récuse, refuse. Nom c’est aussi et forcément « Non ». Un « non » qui claque à la figure de chacun. Peut-on vivre et aimer plus librement, aimer sans mentir, aux autres ou à soi-même ?

PARTI PRIS

Quand j’ai lu Nom de Constance Debré j’ai été foudroyé. Ce livre comme un cri, ce pamphlet nerveux et musclé est ici adapté par Hugues Jourdain dans une mise en scène acérée et simple (et dieu sait qu’il est facile de faire compliqué).

Le texte y est cristallin, l’actrice, Victoria Quesnel qui oeuvre régulièrement pour Julien Gosselin dépasse la rampe - et de loin - elle est incroyablement puissante et porte une rage qui fait du bien à voir. Un spectacle qui fait du bien là ou ça fait mal. 

TÉLÉRAMA

Et la magie opère. Dès le début, la comédienne harponne le public de son regard intense. Elle fascine tout autant lorsqu’elle égrène les résolutions et les émotions d’une femme qui décide, passée la quarantaine, de tout envoyer balader au profit d’une vie libre, en quête d’autres façons d’aimer : ses attaches familiales (l’autrice est la petite-fille de Michel Debré, Premier ministre de De Gaulle), son milieu bourgeois, son métier d’avocate. Tout en accompagnant son père vers la mort.

Passant de la rage à la sidération, l’actrice assume les soubresauts de ce parcours, comme aussi parfois l’ironie glaçante de l’écriture. Elle est magnifique.

MÉDIAPART

L'actrice Victoria Quesnel comme toute actrice porte en elle les traces de ses rôles, de même le spectateur se souvient de l'avoir vue, dans les spectacles de Julien Gosselin et singulièrement le dernier, Passé d'après Léonid Andreev, où Victoria Quesnel nous emportait dans les tournoiements et les tourments de son personnage, dans sa façon de cherche l'air avec sa bouche, dans son art de faire de l'égarement un chemin.

(...) Je me souviens d'une des phrases de Nom: « Je vis toujours seule même quand je vis avec quelqu'un ».Victoria Quesnel est seule sur la scène. C'est dans cette étrange équilibre entre la mort et l'amour, la solitude et l'attrait de l'autre que l'actrice ancre intensément sa façon de dire et de bouger. Elle peut tout.